Règle n°1 : Privilégiez les configurations par défaut pour votre dashboard
La première règle est une règle de simplicité. La majorité des solutions de dashboard sont fortement personnalisables. Imaginez un Excel dopé aux fonctionnalités. Ces outils vous permettent d’aller très loin, d’imbriquer plusieurs graphiques sur un même écran et de croiser des milliers de données entre elles. Un conseil: ne le faites pas. Visez la simplicité. Laissez les croisements complexes aux data scientist.
Nos clients sont des grands groupes, leurs problématiques de dashboard sont complexes. Cependant nous avons toujours le même conseil : faites simple. Plus une problématique est complexe plus un dashboard se doit d’être simple. C’est cela qui vous permet de piloter efficacement votre activité.
Par ailleurs pensez utilisateur final. Que ce soit vous ou une autre équipe, vous ne voulez pas obtenir une information en 3 cliques, ou en ayant 10 filtres à paramétrer. Proposez une seule manière de consommer votre graphique. Profitez en pour faire parler vos données en les scénarisant, faites du data storytelling.
Mon conseil est donc de faire confiance à l’outil que vous utilisez. Suivez les modèles par défaut.
Règle n°2 : Design First, Data Second.
Pourquoi Design First ? La collecte de donnée est une étape des plus cruciales, certes. Mais le design first permet un gain de temps considérable grâce à la capacité d’itérer sans avoir investi de temps dans la structuration des données.
Testez votre utilisateur final avec une feuille de papier et proposez une manière de consommer la donnée. Tout ce qui compte c’est le besoin exprimé par votre utilisateur. Les premières itérations lui permettent de se projeter et de mieux définir ses besoins avec vous. Une fois l’utilisateur satisfait, faites le gros travail de conception et connexion des données.
L’avantage du design first est de pouvoir projeter son utilisateur et de prendre des retours immédiats sans avoir investi trop de temps. A l’inverse la méthode traditionnel vous fait prendre un tunnel de plusieurs semaines pour créer un graphique connecté avec les données pour prendre le premier retour de votre utilisateur.
Généralement il aura d’autres besoins à exprimer ou pire, vous devrez peut être tout refaire et vous aurez perdu beaucoup de temps. La méthode en cascade est une des raisons pour lesquels autant de projets IT ont échoué ces dernières années.
L’objectif final est simple : il s’agit de décider de ce que vont représenter nos dashboard avant l’étape de la connection de données. Cette étape permet ainsi de plus facilement faire le tri dans ce que nous voulons réellement raconter à travers nos visualisations.
Règle n°3 : Un graphique pour un besoin
Le choix de plusieurs graphiques sur un seul dashboard correspond souvent à notre peur de ne pas voir un indicateur clé. C’est pour cela qu’autant de dashboards sont exhaustifs. Seulement dans la prise d’information au jour le jour c’est la simplicité et la pertinence de l’information qui l’emporte sur l’exhaustivité.
Votre dashboard doit avant tout être un outil de communication et de pédagogie.
Il est plus facile de comprendre une information si elle est unique . La grande problématique des outils de BI, c’est le côté trop exhaustif et de ce fait incompréhensible des dashboards.
Avec un message pour un écran, l’histoire que vous voulez raconter à travers votre graph est tout de suite plus claire. Après tout, l’utilité d’un dashboard est de raconter une histoire à travers vos datas.
De plus, le choix d’un seul graphique par écran vous permet d’intégrer des actions sur ce même graphique. Un clic pour agrandir une zone plonger dans un niveau de granularité plus élevé pour obtenir des informations plus précises. Vous alliez ainsi simplicité et capacité d’exploration.
Règle n°4 : Les humains ne sont pas des robots
Une règle qui traite strictement de la forme, une règle pour les gouverner tous.
Lors de la construction de votre dashboard, vous vous devez de ne laisser aucune ambiguïté dans votre mise en forme.
Par exemple, vous voulez éviter d’écrire 10.5.2017 mais plutôt 10 Mai 2017 lorsque vous traitez une date/période. Cela évite la confusion avec la mise en forme des dates. Prenons pour exemple les dates internationales. Aux Etats-Unis, le format de date est Mois/Jour/Année, et à l’inverse le format international tend vers le Jour/Mois/Année.
Vous pouvez donc créer une confusion en écrivant 10.5.2017 plutôt que 10 Mai 2017. En fonction du pays où vous vous trouvez, on se devinera pas forcément à quelle date cela correspond.
Les humains ne sont pas des robots, évitez de les traiter comme tel.
Règle n°5 : 3 filtres par écran maximum pour un dashboard
Le maître mot est encore une fois simplicité. Cette règle se rapproche de celle d’un message pour un écran.
Trop de filtres sur une seule visualisation entraîne forcément des problèmes de lisibilité. Et c’est quelque chose que nous voulons absolument éviter.
Si vous souhaitez dépasser les 3 filtres sur un seul écran, c’est que vous avez besoin de raconter une nouvelle histoire. Pensez cela comme le choix de votre tenue le matin. La règle de “pas plus de 3 couleurs” est bien valable, sinon vous perdez l’harmonie de votre accoutrement !
Voici un exemple de bon Tableau de bord pour la flotte automobile.
Après avoir suivi ces règles d’or pour créer un bon dashboard, vous êtes maintenant capables de construire les plus belles histoires imaginables grâce à des dashboard à la fois simples, précis et pédagogues ! Licence Toucan mention Très bien pour tous !
Kilian Bazin, CEO & Co-Fondateur chez Toucan Toco
Toucan Toco
La mission de Toucan Toco : faire acte de pédagogie pour transformer des données brutes complexes en des Dataviz et des histoires interactives.
Nos utilisateurs : Les métiers des directions Marketing, Production, Financières, Ressources Humaines ou Commerciales de grandes organisations.
De 4 associés à 45 collaborateurs en 3 ans, nous avons la confiance de plus de 90 clients grands comptes, pour 200 projets, parmi lesquels EDF, Total, Renault, JCDecaux, Marques Avenue ou BPCE.
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