Nous vivons sans conteste un âge d’or pour les data sciences. La plupart des entreprises ont compris qu’il fallait investir dans la data pour devenir plus efficace, faire face à la concurrence et répondre aux attentes d’un marché de plus en plus exigeant. Preuve en est : les dépenses en outils d’analytics ont explosé au cours des dernières années (274 milliards de dollars en 2021). La plupart des décideurs sont équipés d’outils puissants capables d’analyser les données de leur marché, de repérer les tendances structurantes et de faire des prévisions et des recommandations.
Ces changements se répercutent-ils à tous les niveaux d’une entreprise ? Rien n’est moins sûr. Pour prendre leurs décisions de tous les jours, les employés ont du mal à se tourner vers la data. En cause ? Un manque d’outils qui permettent de rendre la data intelligible et des process toujours trop complexes. Toucan Toco et le Blog du Modérateur a interrogé plus de 600 professionnels du digital à ce sujet : un sur deux estimait ne pas disposer d’outils assez simples pour rendre la data accessible.
En clair : la data est là, mais peu l’utilisent. Un problème qu’on appelle aussi celui du dernier kilomètre.
Pourquoi parle-t-on du problème du « dernier kilomètre » ?
L’expression du « dernier kilomètre » est courante en business. C’est un problème commun qui peut toucher divers secteurs. Il se pose lorsque la dernière étape d’un processus de livraison de biens et de services est la plus coûteuse ou la plus difficile. Facile de mettre en place des infrastructures globale, mais difficile de les faire parvenir à la bonne personne, au bon endroit.
Un problème technique pour les entreprises de télécommunication
L’expression du dernier kilomètre nous vient du secteur de la télécommunication.
En tentant de relier leurs infrastructures générales aux domiciles de chacun de leurs clients, les entreprises de télécommunication ont découvert ce que les coureurs de marathons savent depuis toujours : la dernière étape est souvent la plus dure. Ces mêmes entreprises qui avaient réussi à mettre en place des « troncs », avec une bande passante élevée se sont rendu compte qu’il serait plus difficile et plus coûteux que prévu de faire parvenir les ramifications de ces troncs jusqu’au domicile de chacun de leurs utilisateurs. Plus petites, ces ramifications ont moins de bande passante et limitent la vitesse du réseau. Ils appellent ce problème celui du « last mile », ou dernier kilomètre. C’est donc, tout d’abord, un problème technique.
Un problème logistique pour les entreprises de distribution
Les entreprises d’e-commerce et de distribution reprennent à leur compte cette expression de
« dernier kilomètre » pour décrire un obstacle d’une toute autre nature : logistique, cette fois-ci. C’est pourtant un problème que les champions de la logistique tels qu’Amazon peuvent rencontrer. Malgré leurs chaînes de stockage et d’approvisionnement sans faille, des entrepôts réglés comme du papier à musique, pas possible de faire des économies d’échelle sur le dernier segment de livraison.
Les entreprises d’e-commerce doivent s’adapter aux besoins de chacun : livrer le bon colis, à la bonne adresse au bon moment. Et elles doivent le faire en veillant à la satisfaction de leurs clients. Le dernier segment de la livraison est donc le plus coûteux d’un point de vue financier et écologique. Un problème logistique qui pourrait être réglé grâce aux progrès dans le secteur des transports, par exemple.
Quel rapport avec la data ?
En apparence, rien à voir avec le monde de la data. Les informations, en théorie, peuvent être distribuées partout en un simple clic. Seulement voilà, à sa façon, le monde de la data fait aussi face au problème du dernier kilomètre. Ce n’est ni un problème technique, ni logistique, mais d’usage : les utilisateurs potentiels de la data sont tous différents. Ils ont des degrés d’expertise divers en la matière. Ils ont des habitudes qui varient largement : entre le commercial qui est toujours sur la route et qui consulte son mobile plus que son ordinateur, et la directrice marketing qui passe huit heures par jour au bureau. Le défi, pour les plateformes d’analytics, est de devenir suffisamment accessibles pour tous ces utilisateurs potentiels afin que chacun, qui qu’il soit, puisse tirer profit de la data.
Pourquoi l’adoption est le dernier kilomètre de la data
Permettre à chacun d’utiliser la data et d’en tirer profit : ce problème, dans le monde de la tech, s’appelle aussi celui de l’adoption. Le taux d’adoption d’une technologie ou d’un outil, c’est le nombre de personnes qui l’utilisent effectivement une fois que celui-ci est mis en place. Et ce taux affole les experts de la data : 30% en moyenne.
Vous avez beau mettre en place des analyses complexes et des outils puissants, payer des data scientists qui font des études prédictives poussées. Si personne ne se sert de ces conclusions au quotidien, alors le ROI de toutes ces initiatives est nul. En clair : la data ne vous rend ni plus efficace, ni plus pertinent. De la même manière qu’une infrastructure de télécommunication ne sert à rien si les utilisateurs finaux n’y ont pas accès depuis leur domicile, les efforts data ne porteront pas leur fruit si chacun ne prend pas l’habitude de consulter la donnée avant de prendre des décisions. Il est crucial de régler le problème du dernier kilomètre, de s’assurer que chacun ait accès à la data.
Les entreprises multiplient les initiatives pour encourager leurs collaborateurs à être plus « data driven » et promouvoir une culture de la data dans leur entreprise. Et les experts savent ce qui marche : rendre la data plus facile à utiliser.
Le Guided Business Analytics : pour franchir le dernier kilomètre
Et si le problème venait tout simplement des outils ? Nous l’avons dit : les professionnels du digital pensent que les outils sont cruciaux pour leur travail, mais ils les trouvent toujours trop compliqués. C’est pour cette raison que les plateformes de business analytics nouvelle génération mettent la priorité sur l’expérience utilisateur. Celui-ci ne doit jamais se sentir perdu face à un mur de données indigestes, au contraire. Il doit avoir l’impression d'être pris par la main, accompagnés pour mieux comprendre leurs données.
Cette manière de faire a un nom : le Guided Business Analytics. Et comme son nom l’indique, il s’agit de guider les utilisateurs business dans la compréhension de leurs analytics pour rendre le recours à la data plus facile et donc, plus systématique. Les plateformes de Guided Business Analytics mettent l’accent sur l’expérience utilisateur (UX) et permettent de transformer des données brutes en visualisations intéressantes et didactiques. Elles sont les spécialistes du dernier kilomètre de la donnée.
Le dernier kilomètre de la donnée : c’est la spécialité de la plateforme de Guided Business Analytics de Toucan. La preuve, 100% de nos clients sont équipés de solutions majeurs d'analytics - mais tous ont fait confiance à notre entreprise pour venir combler le fossé qu'il existe entre toutes les informations et la connaissance créées d'un côté et sa compréhension et son usage au quotidien de l’autre.
Et ça marche : nous avons un taux d’adoption de 80%, soit 50 points de plus que la moyenne du marché.