Fusions & Acquisitions : Où vont les secteurs de Tech et l’Analytics ?

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Après notre toute première levée de fonds de 13 millions de dollars par l’intermédiaire de Balderton Capital, dirigée par nul autre que le fondateur de Business Objects, et les quelques mois qui se sont écoulés après la vague de fusions et acquisitions dans notre secteur, j’ai pensé qu’il serait intéressant de partager les opinions secrètes que les analystes m’ont communiquées sur l’orientation réelle de notre secteur, les avantages pour les vendeurs de Cloud et ce que cela signifie pour les clients existants et potentiels.
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Ces acquisitions marquent la fin de la deuxième génération d’outils d’intelligence intelligence (ou BI) qui ont certainement fait leur part pour faire avancer l’analyse sur le marché.  Ils ont rempli leur objectif initial qui était de donner accès aux données aux analystes commerciaux. Tableau, Power BI, Qlik… constituent de superbes outils pour les analystes de données, dont la flexibilité est constamment améliorée grâce à de nouvelles fonctionnalités.

Les équipes d’analystes étant satisfaites, l’étape suivante semblait évidente : mettre ces outils à la portée des utilisateurs professionnels. Mais c’est là que les choses se sont bousculées et que les taux d’adoption ont stagné à 34% (source : Gartner).

La première et la deuxième génération d’outils BI n’ont pas réussi à tenir leur promesse : mettre les données entre les mains de tout le monde. Le libre-service ne s’est pas avéré être la priorité de tous les utilisateurs professionnels, et l’approche « laissez-moi vous former sur mon produit pour que vous puissiez vous familiariser avec les données » ne résoudra jamais le problème du manque de capacité d’évolution. La mobilité est une promesse réelle mais difficile à tenir, la collaboration est difficile et faire évoluer ces plateformes est difficile, coûteux et ne s’est pas encore concrétisé malgré les milliards de dollars investis dans la formation, les ateliers et les innombrables fournisseurs que les entreprises ont vu passer.

La course à la mise à disposition de données à l’ensemble des professionnels a été bouleversée par une nouvelle génération d’analyses. Les offres de ces prestataires sont très prometteuses, mais seul le temps nous permettra de savoir lesquelles seront les bonnes.

Après tout, le fait d’avoir autant de solutions proposées est un signe évident que le problème que nous voulons résoudre est non seulement important, mais également lucratif.

Les vendeurs de cloud l’ont vu venir. Les analyses nécessitent beaucoup de données et donc beaucoup de stockage. C’est la raison pour laquelle les vendeurs de cloud vont générer des revenus importants, et c’est ce qui a conduit à la récente vague de fusions et d’acquisitions qui ont mis du beurre (BI) dans les épinards (cloud). Notre PDG, Charles Miglietti, a écrit un excellent article sur les raisons pour lesquelles il était opportun pour Salesforce d’acheter Tableau et pour Google d’acheter Looker.

Ces acquisitions n’ont pas laissé le marché indifférent. Les enjeux et les conséquences pour les clients actuels et potentiels de la BI sont les suivants.

 

 

Putting Lipstick on a Pig : jeu de pouvoir dans la filière technologique et l’offre multi-cloud

Power BI a été un cheval de Troie pour Azure. De nombreux clients ont opté pour Power BI car il était fourni avec leur suite Microsoft, ou à cause du prix initial relativement bas du produit. Mais, sans surprise, ils ont fini par être liés à Azure. Looker fait également office de vitrine pour Google Cloud et beaucoup se demandent si Salesforce va réorganiser Tableau pour en faire une solution de premier plan, étant donné que la plupart des clients de Tableau ont installé le logiciel dans leurs locaux.

Mais comment cela affecte-t-il les clients qui opèrent sur plusieurs clouds simultanément ? Les grandes entreprises sont loin d’être des organisations pacifiques disposant d’un portefeuille d’outils unifié. Les alliances nouvellement formées peuvent obliger les clients existants et potentiels à réfléchir à deux fois avant de choisir avec qui ils vont travailler. En effet, la plupart des gens préfèrent opter pour une approche hybride. L’interopérabilité est également dans l’esprit de la plupart des clients : « Pouvez-vous travailler avec nos outils existants ? »  Nous avons déjà vu des fournisseurs comme MicroStrategy prendre les devants avec leur Open Semantic Framework (OSF), mais les autres ont conservé leur logiciel propriétaire. Tous les fournisseurs parlent d’ouverture, mais ils se battent tous, à juste titre, pour obtenir la plus grosse part du gâteau. Parmi les mammouths de la BI, seul Qlik est resté indépendant des clouds. De plus, lorsque SAP a acheté BO, leur capacité d’innovation s’est arrêtée net. SAP a incité ses clients existants à acheter BO, mais a rendu toute vente à des clients potentiels difficile en raison du risque de blocage. Cognos a connu le même sort quand IBM l’a rachetée.

Les acheteurs vont-ils donc choisir les meilleurs ou les plus polyvalents ?  Les clients potentiels de Tableau opteront-ils pour un vendeur indépendant plutôt que de risquer un verrouillage potentiel avec Salesforce ? Qlik pourrait-elle gagner des parts de marché grâce à ses offres multi-cloud diversifiées ? Il est trop tôt pour le dire, mais la proposition multi-cloud est certainement un atout aujourd’hui.

Un sujet Epineux : Thoughtspot

L’un des premiers vendeurs qui est venu à l’esprit lorsque Google a acheté Looker était ThoughtSpot. La capacité de recherche de ThoughtSpot est fortement commercialisée en tant qu’élément décisif, mais Looker vient d’être acheté par le plus grand moteur de recherche du monde. Cela va-t-il freiner la croissance de ThoughtSpot ? Nous sommes tous curieux de savoir comment l’équipe va réagir face à cette incertitude et si elle envisage de se faire acquérir rapidement pour s’en sortir.

Conclusion : quelle forme prendra la 3eme génération ?

Il y a forcement une raison pour que les taux d’adoption stagnent à 34% au sein des 1 ère et 2 ème générations de BI, et que les entreprises disposent en moyenne de 3 à 5 outils de BI. Les coûts les plus importants sont liés à la formation, au marketing interne, aux ressources spécialisées… qui font tous augmenter le coût total pour la possession de ces outils. Et malgré ces investissements, les innombrables stages et les nouvelles fonctionnalités, l’industrie ne voit que de minuscules hausses des taux d’adoption. Il est temps que l’industrie commence à prêter attention aux nouvelles méthodes de transmission des données.

Une chose semble évidente : demander à une entreprise d’investir dans un autre outil de BI sera une proposition difficile. En revanche, apporter une solution qui exploite le travail déjà effectué sur les données en attirera plus d’un. Nos clients, par exemple, ont beaucoup investi dans la collecte, la gestion, la préparation, la qualité et la modélisation des données. Cependant, ils se sont aperçus qu’ils ne disposaient pas du support évolutif, facile à déployer et à adopter pour communiquer des informations à un large public. Être capable de s’intégrer de manière fluide dans un environnement existant devrait être la priorité de tout vendeur aujourd’hui.

Il existe également un nombre important de clients utilisant encore des outils BI de 1ère génération (MicroStrategy, Business Objects, Cognos) qui rencontrent les mêmes difficultés que les outils BI de 2ème génération étaient supposés résoudre (mais sans succès). Est-ce que cela signifie que les utilisateurs non techniques pourraient se passer d’un outil d’exploration des données et accélérer leur transformation en fonction de leurs propres informations grâce à un outil d’analyse de troisième génération ? Nous pensons que oui.

Notre industrie est très compétitive et nous nous attendons à de nombreuses mises à jour de votre outil BI préféré et à de nouvelles promesses ambitieuses de la part des fournisseurs. Cependant, une chose est sûre : Pour trouver la solution à ce problème qui pèse plusieurs milliards de dollars, il faudra revoir notre manière de communiquer les données. Ce changement va au-delà d’une simple modification technique (ni Tableau, ni Power BI ne manquent de personnel technique) et implique surtout un changement de perspective sur les produits analytiques.

Cela offre de nouvelles opportunités aux vendeurs pour pénétrer le marché et prendre le risque de mettre les données entre les mains (et dans l’esprit) des utilisateurs professionnels. Cela peut se faire en parlant au téléphone, en intégrant les outils d’analyse dans le poste de travail d’un employé ou en utilisant la forme de communication la plus efficace au monde : raconter une histoire. De notre côté, le fondateur de Business Objects a investi dans Toucan pour « finir le travail commencé par le BO et la BI ». En communiquant des informations par le biais de récits, nous n’avons jamais été aussi confiants dans Toucan et plus enthousiastes à l’idée d’enfin tenir la promesse faite par BI.

à propos de ToucanToco

Notre mission : faire acte de pédagogie pour transformer des données brutes complexes en des Dataviz et des Histoires interactives. Nous créons une catégorie logicielle : le Data StoryTelling.

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De 4 associés à 90 collaborateurs en 5 ans, nous étions autofinancés jusqu’à 2019, grâce à la confiance de plus de 100 clients grands comptes, pour plus de 300 projets, parmi lesquels Renault, Crédit Agricole, Elior, Icade, Nexity, EDF, GRDF, BNP Paribas, Heineken, Marques Avenue, Euler Hermes, BIC, SNCF… Nous avons bouclé notre première levée de fonds, auprès de Balderton Capital et du fondateur de Business Object, pour accélerer notre développement aux États Unis.

Les Small Apps de Toucan sont mobilessimples à utiliserfaciles à mettre en placeintégrées dans les SI existants et au service de l’excellence opérationnelle des métiers RH, Marketing, Finance, Commerciaux et Directions Générales.

 
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