Les 3 grandes étapes dans l’évolution du Big Data

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Un constat sur le Big Data

Le succès des Smartphones a familiarisé les utilisateurs au fonctionnement des Apps. Dans la sphère privée, nous multiplions tous les applications spécifiques, que ce soit pour le sport, l’orientation, la prise de notes ou les agendas. Ce fonctionnement “une App ­ un besoin” séduit aussi le monde de l’ entreprise afin de répondre à un besoin. La culture du logiciel d’entreprise tend vers des logiciels très performants développés pour traiter tous les besoins des métiers et de grandes quantités de données : c’est ce qu’on appelle le Big Data. Le temps consacré en amont à la rédaction du cahier des charges est très insuffisant et impacte la qualité de celui-ci.

Ce modèle a pour principal défaut de ne pas faciliter les itérations et les évolutions d’une version à l’autre. La conséquence est un manque d’adaptabilité à l’évolution constante des problématiques métiers. L’arrivée du Big Data complexifie les choses. On assiste même à un glissement entre le besoin originel et la réponse au moment où la solution est disponible. À l’opposé, les Apps de la sphère privée sont mises à jour très régulièrement et évoluent rapidement. Il se crée un gap technologique entre le domaine privé et le domaine professionnel, bien que les supports soient le plus souvent les mêmes (Ordinateur Portable, Smartphone, Tablette).

Il y a une réelle demande pour des Apps dédiées en entreprise. Les métiers, séduits par la philosophie des applications utilisées dans le privé, sont demandeurs de logiciels développés spécialement pour une tâche précise et quotidienne. Ce développement court a pour corollaire de nombreux impacts. Pour les utilisateurs le temps de formation est fortement réduit. Pour les développeurs en revanche, la maintenance est accrue.

Il existe des Apps de qualité en version grand public, pour la prise de notes collaborative, les messageries instantanées multi­plateformes et multi­canales, ou la gestion de To­Do­List par équipe, et surtout pour l’analyse de données. Cependant leur caractère grand public entraîne un risque de sécurité qui freine leur adoption en entreprise. La qualité de ces Apps dépend de leur caractère exclusif. Elles ne servent qu’à une seule chose certes, mais elles le font bien.

La philosophie “une App ­un besoin” gagne du terrain, et les initiatives se multiplient en entreprise, soit au sein des DSI, soit en partenariat avec des prestataires extérieurs, spécialistes du web, habitués aux cycles de production très courts et à une grande agilité (méthode Scrum par exemple).…

 

 

 

Accompagnée d’un besoin de cycles plus courts…

Le Cabinet de conseil McKinsey publiait en 2012 une étude annonçant que pour réussir, il fallait mieux être petit et agile, en particulier pour les entreprises IT. C’est aussi vrai à l’échelle des projets numériques internes à l’entreprise. La demande en outils de productivité plus spécifiques pour répondre à un seul besoin délimité accompagne une nouvelle perception du numérique, dû notamment à l’essor des tablettes et des smartphones.
Encore une fois, les évolutions du domaine privé influencent la sphère professionnelle.

Lorsqu’un produit numérique grand public sort aujourd’hui, le producteur récupère très rapidement les retours des utilisateurs, par leurs commentaires, notations et suggestions. Très vite des mises à jour sont disponibles, et corrigent les problèmes majeurs en quelques semaines, voire quelques jours. Par exemple, on compte déjà 21 versions d’Android, dont la première n’a pas encore 7 ans.

iOS de son côté propose des mises à jour régulièrement pour régler les problèmes signalés, par exemple une release réglant les questions liées à la consommation de la batterie trop importante. Ce n’est pas encore aussi évident pour les logiciels professionnels. Pourtant, cette facilité commence à se mettre en place en entreprise, grâce à des projets au cahier des charges allégé, ciblant un besoin précis. Les DSI peuvent y répondre plus rapidement et apporter une solution simple d’utilisation qui satisfasse et techniciens et métiers.

Les aller retours réguliers et une collaboration fructueuse entre DSI et utilisateurs favorisent des itérations multiples.

Et une agilité nécessaire

L’agilité demandée pour répondre aux besoins des métiers est aussi liée à la relation entre ces derniers et les DSI. Les DSI possèdent une connaissance détaillée de l’offre logicielle susceptible de couvrir ces besoins.

Ils ont également l’expertise sur les questions de sécurité et d’architecture de gestion de données, celle-­ci est précieuse, surtout pour un projet délégué à des intervenants extérieurs, habitués au développement rapide pour le grand public. Cela permet de créer un triptyque­ DSI , prestataire extérieur, métiers aux compétences complémentaires dédiées à la qualité et à la simplicité d’utilisation de l’outil final.

Une plus grande symbiose entre les équipes techniques et le terrain est rendue possible par le principe de conception de ces solutions numériques de “petite taille”. Grâce cette meilleure collaboration, les outils mis entre les mains des métiers seront de meilleure qualité, plus faciles à utiliser car spécialisés et restreints, et plus évolutifs en fonction de leurs besoins.

Les entreprises ont abordé la Transition Numérique par le Hardware en équipant massivement leurs équipes de smartphones et tablettes, qui ne sont pas encore exploités à leur juste valeur. Pour tirer profit de ces investissements Hardware, les métiers ont besoin d’Apps professionnelles simples et accessibles en situation.

Big Data

Charles Miglietti

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